Samedi 14 juin, c’était le jour J, le jour que l’on attendait depuis le début de cette seconde phase en D3 avec des matchs parfois pénibles, pas toujours intéressants mais qui devait nous mener au Palais des Sports à Toulouse.
Petit coup de pouce du destin, on ne joue pas au petit mais bien au grand palais, la salle des pros du Fenix, et forcément ça met encore un peu plus de pression mais ça rend la journée encore plus inoubliable.
Pour cette journée, tout le club est au soutien des 18G et c’est un bus plein (accompagné de nombreuses voitures) qui débarque à Toulouse avec musique fumigène, le public est prêt, ça c’est sur!
On joue à 17h25 mais on arrive vers 13h30 pour voir la finale D1 et bien prendre le temps de s’acclimater à l’événement. Il y a du monde partout, on retrouve nos amis Carmausins qui deviendront champions en D2 (grand bravo à eux) et il ne faut pas se laisser prendre par l’excitation générale. Sur les matchs qu’on voit, une chose est flagrante, les joueurs jouent avec la pression, il y a beaucoup de pertes de balles, des actions faciles mal négociées et la chaleur qui fatigue les organismes.
Petit à petit, l’heure approche, d’abord les vestiaires, puis l’échauffement derrière la cage, on commence à mettre les pieds sur le terrain et après quelques minutes pour faire des tirs en prendre la mesure de la taille du gymnase, le protocole de début de match (comme les pros) est lancé.
On avait vu que Castelnaudary se reposait sur un arrière gauche très puissant et un demi centre percutant donc on savait un peu à quoi s’attendre. De notre côté, on sait que la différence se fera en défense et qu’en attaque on trouvera toujours des solutions.
Dès le début du match on prend deux buts d’avance mais même si on domine, on n’arrive pas à creuser l’écart, on perd des balles bêtement sur des mauvaises relances ou des fautes inhabituelles. Comme prévu, l’environnement nous fait un peu déjouer. Castelnaudary s’accroche et à la fin de la première mi-temps, premier moment important du match : avec 2 buts d’avance nous nous retrouvons à 4 contre 6 sur le terrain. Occasion rêvée pour nos adversaires de recoller au score mais nous allons parfaitement gérer ce moment pour faire 1-1 sur ces deux minutes. Même si on gère mal le dernier ballon on arrive à la pause avec deux buts d’avance.
On sait que le plus dur est fait. Dès le début de la seconde période, le duo Jules- Eliott se met en action et en 6 minutes on passe à +5. Nos adversaires fatiguent et notre public donne de la voix. L’euphorie est là et avec ce soutien la fatigue n’aura pas de prise sur nous (excepté un petite crampe !), petit à petit on prend de l’avance et nos adversaires sentent bien que le match leur échappe.
La fin de match est pleine de maitrise, Oscar en profite pour faire quelques arrêts en prolongeant la bonne partie de Paul et nos joueurs réussissent parfaitement à passer un double kung-fu pour la plus grande joie du public. La sirène retentit et tout le monde peut profiter de l’instant !
Les joueurs ont pu fêter ça dans les vestiaires puis dehors et enfin dans le bus!!!
Ca fait vraiment plaisir de voir ce groupe s’amuser tout en produisant du beau handball, une fin d’aventure parfaite pour ce groupe qui aura bien travailler depuis 3 ans avec de belles expériences.
Encore bravo à tous, merci au public qui a été incroyable et à tous ceux qui ont participé à l’équipe 18G depuis 3 ans. Des routes vont se séparer mais ces souvenirs vous pourrez vous en reparler dans bien des années!!
Laurent